6e - Séquences et références

Séquence "Portable improbable"

La notion de DESIGN.


DESIGN Discipline qui cherche à créer de nouveaux objets ou environnements qui soient à la fois esthétiques et adaptés à leurs fonctions.
  
Lors de cette séquence, les élèves vont se questionner autour de la fabrication d'un objet qu'ils affectionnent particulièrement: le téléphone portable.
Par binôme, les élèves vont repenser le téléphone mobile en élaborant un projet où la forme, les matériaux utilisés et les fonctions de cet objet seront revisités pour proposer un objet design incongru qui devra cependant garder sa maniabilité et sa fonction première.

En référence, quelques projet DESIGN de téléphones portables, l'évolution de leurs formes  et de leurs tailles depuis leur création:



 
Un regard vers le travail du peintre décorateur et illustrateur francais Jacques CARELMAN (1929-2012) célèbre pour son ouvrage: "Le catalogue des objets introuvables" publié en 1969 et qui compile toute une série de projets d'objets incongrus en critiquant d'une certaine manière notre société.
Article à consulter ici:
http://www.apreslapub.fr/article-le-catalogue-des-idees-improbables-102758609.html 










 
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  Séquence "Objinsecte"

Une séquence où l'objet devient composant de l'oeuvre, par sa forme et par assemblage.
Les élèves créent des insectes extraordinaires en volume en assemblant objets et matériaux de récupération.
  
Au cours du XXe siècle, nombreux artistes ont utilisés des objets pour leurs formes dans la réalisation de leurs oeuvres : Pablo Picasso et son travail sur les animaux ou César et ses sculptures constituées de pièces métalliques soudées

Egalement à découvrir, les insectes de Julie Alice Chappell, Artiste Britannique touche à tout et passionnée d'insecte qui réalise un travail d'assemblage à partir de pièces informatiques recyclées.








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 Séquence "Mon objet préféré"

Une première séquence sur des questions de représentation et d'espace de représentation:
 
Choisir et représenter un objet, se questionner sur des notions de dessin d'observation, donner à voir du volume, jouer sur les ombres, appréhender un support et enfin mettre en valeur son dessin pour mettre en évidence son objet préféré.

 Les artistes Claes Oldenburg, Meret Openheim et Arman ont su parmi d'autres artistes mettre en évidence l'objet et réussissent à nous proposer un vision personnelle de ceux-ci en nous les présentant de façon singulière: par agrandissement et accumulation, ou en jouant sur leur matérialité.







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Séquence "Géant!"

Se réapproprier les images de jouets issues des catalogues pour réaliser un collage d'un hybride géant. 
Aborder les notions de Plans / Proportions / Composition de l'image.
Créer une image de fiction / mettre en scène / chosiir des techniques et des outils appropriés.

En référence, quelques affiches parmi une grande quantité de films retraçant le mythe japonais de GODZILLA:




A voir: Le travail de l’artiste anglais Robert Bradford qui réalise des sculptures à partir de jouets et d’objets colorés qu’il recycle en leur donnant une seconde vie.




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Séquence "Du jamais vu"


Une séquence de début d'année pendant laquelle les élèves découvrent les multiples façon de dessiner: variation des outils / du geste / des techniques / du support / des points de vue...
Un travail de recherche sur les formes de représentation d'un objet simple, une réalisation finale dans laquelle il s'agissait de proposer une paire de lunettes extraordinaire, en s'appuyant sur les différentes découvertes et expérimentations faites en classe.

A découvrir, le travail d'un Artiste Kenyan : Cyrus KABIRU, qui réalise un travail sur la représentation et la réalisation de paires de lunettes peu ordinaires, en utilisant essentiellement des éléments de récupération.
Voir le site de l'Ariste ici: http://www.ckabiruart.daportfolio.com/







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  Séquence "Burger Paper Couleur"


Henri MATISSE  "Les gouaches découpées"




Les gouaches découpées représentent à elles seules la synthèse de tout le travail de Henri Matisse (1869-1954). L’artiste a toujours cherché à concilier le dessin et la couleur dans sa peinture. Ce nouveau moyen plastique lui a permis d’obtenir cette pureté absolue du trait dans la couleur. Son travail de dessinateur, sculpteur et peintre se retrouve dans cette technique.

Une seconde vie
En 1941, Matisse subit une lourde opération. Il a frôlé la mort et est considéré comme un « ressuscité ». Cette seconde vie va être pour lui comme une renaissance sur le plan artistique.
Il est alors alité et ne peut plus peindre. Les gouaches découpées lui permettent de se remettre au travail.
Sa technique : Il fait peindre par son assistante (qui est également son infirmière et modèle) des papiers à la gouache de manière uniforme. Matisse les découpe au ciseau, puis demande à son assistante de les épingler sur un panneau selon ses instructions.


Un nouveau mode d’expression plastique
La première gouache découpée de Matisse date de 1937 pour la couverture de Verve, revue d’art créée par l’éditeur Tériade. Matisse avait déjà expérimenté les gouaches découpées dans les années 30 avec ses études pour La Danse, mais uniquement comme support pour trouver la bonne harmonie. Ce sont les cubistes qui ont été les premiers à créer des collages sur leurs tableaux. Mais la démarche était toute autre : Il s’agissait de coller papiers peints, journaux ou autres matières dans le but de mêler réel et figuratif.

Jazz
C’est Tériade qui lui propose en 1941 de créer un livre de couleurs. Commence alors un travail acharné de Matisse qui passera quatre années sur l’album Jazz, entre 1943 et 1947. L’album est composé de vingt papiers découpés, «illustrés » de textes, qui servent selon Matisse de fonds sonores à ses couleurs.
La technique d’impression de l’ouvrage est délicate. Même si l’éditeur a pris soin d’être fidèle aux couleurs initiales, Matisse est très déçu par le résultat. Les planches imprimées ne peuvent donner le même effet que les gouaches originales. Les couleurs sont plaquées, le volume créé par les papiers épinglés est perdu, la pureté des coups de ciseaux a disparu. L’album est cependant un immense succès; et Matisse sait qu’il peut encore aller plus loin grâce à cette technique.


L’harmonie de la couleur et du trait
Matisse a toujours été confronté en tant que peintre à cette dualité entre la couleur et le trait. La peinture fait perdre les tracés du dessin. Il reprenait à la peinture noire les contours de ses formes dessinées, mais perdait en même temps la ligne épurée du dessin initial. Il a découvert avec les gouaches découpées la solution à ce problème : le dessin est directement effectué à même la couleur. Non seulement il n’y a plus de frontière entre la couleur et le dessin, mais leur intensité en est mutuellement renforcée. La ligne est mieux délimitée, les couleurs sont plus contrastées.

Coups de crayons /coups de ciseaux
Matisse a tout au long de sa vie effectué de nombreux dessins, à la recherche de l’équilibre par des lignes épurées. Ses arabesques tracées d’un seul trait forment des visages ou des nus, avec toujours plus d’intensité et d’économie de moyens. C’est par une démarche identique qu’il a modelé ses gouaches aux ciseaux. Le coup de crayon et le coup de ciseau relèvent d’une même quête : la pureté de la ligne et l’équilibre des formes, où ne reste que l’essentiel.

Sculpteur de couleurs
« Découper à vif dans la couleur me rappelle la taille directe des sculptures » disait-il. Cette manière de dessiner dans l’espace, la couleur dans une main, les ciseaux dans l’autre, est un enchantement pour cet artiste épris de formes et de couleurs. Tout son travail de peintre, dessinateur et sculpteur se retrouve dans un seul et même geste.

Les nus bleus
L’année 1952 a été la plus productive avec la création de 40 gouaches découpées. Notamment avec la série de Nus Bleus, qui constituent une sorte d’aboutissement du travail de Matisse. Avec une économie de formes et de couleurs jamais atteinte, Matisse a réalisé l’exploit d’obtenir l’équilibre et l’harmonie avec une seule couleur, où les vides et les pleins forment le volume. Les contrastes créent les formes. Une telle impression de simplicité est le résultat de toute une vie de travail.

Source:  www.guidedesarts.fr












 Séquence "M'sieur M'sieur"

Certains Artistes ce sont aussi intéressés à la main.  Cet organe humain, finalement, est certainement le meilleur outil dont est doté l'Homme pour travailler, et donc créer...
César, sculpteur marseillais et son  célèbre Pouce, sculpture monumentale que l'on peut découvrir à Marseille près du musée d'Art Contemporain où à Paris dans le quartier de la défense.
Rebecca HORN et ses prothèses étranges qui nous rappellent le film de Tim BURTON "Edward aux mains d'Argent". En fin l'artiste Chilien Mario Irarrazabal et sa "Mano del désierto"de 11m de haut se dressant dans le désert d'Atacam au Chili.










 Séquence "Zoom Maximal"

Claes Oldenburg

Ramollir et Sur-dimensionner...

Né en 1929 à Stockholm, installé à New York, est un artiste sculpteur du pop art. Il aime s’inspirer des objets du quotidien. Il transforme les objets du quotidien en sculptures molles alors qu’à l’origine, ces objets ont comme particularité d’être dans un état solide. Une autre partie de son travail consiste à réaliser des sculptures extrêmement grandes, grosses et hautes, comme des monuments géants qui sont placés dans l'espace publice. Son travail exerce une influence sur l’art contemporain.
Les œuvres de Claes Oldenburg illustrent la banalité, la vulgarité et l’instabilité des valeurs de la société urbaine.